Facebook, tu l'aimes ou tu le quittes

Je vais revenir brièvement sur les raisons qui m'ont poussé un jour d'août 2007 à créer un compte sur ce qui allait devenir la plus grande plateforme d'échange au monde. Je suis alors depuis presque deux ans en Lettonie et mes amis sont disséminés à travers l'Europe voire la planète. Ce réseau me permet justement d'entretenir le mien.
Au fil des années, le site devient de plus en plus populaire et notamment en France après que le site a été traduit dans cette langue grâce à la communauté dont je faisais partie à l'époque. Mais si les fonctionnalités devenaient de plus en plus intéressantes, l'outil qu'en a fait le marketing a vite eu de quoi freiner les partages des internautes français et européens à tel point qu'aujourd'hui, je vois plus de publicités plus ou moins caché que des partages concernant la vie de mes amis. Au fur et à mesure des années, les gens avec qui j'échangeais ont changé de vie, ont quitté le réseau et aujourd'hui, le réseau n'a plus rien de social.

Vers la fin du partage

Les gens de tous âges ne partagent plus ou que très peu ce qu'ils font. Et pour cause, à force de s'ouvrir à de nouvelles connaissances, on perd sans doute la liberté de ton qu'on garde à un cercle d'amis privilégié et l'auto-censure que peut inspirer la présence d'un collègue dans les contacts fait que les acteurs du réseau vont épurer leurs publications. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que pour ne pas tomber dans la justification à outrance, je m'empêcher de faire de l'humour noir ou je limitais mes partages ; alors, à quoi bon. La plupart des gens avec qui j'échangeais d'habitude ont fini par déserter le réseau social ou passe discrètement dessus sans interaction possible ; alors, à quoi bon ?

Fichez-moi la paix ! Les mégadonnées au service d'un fou

Depuis que les Etats-Unis ont choisi d'élire Trump comme président et choisissant au passage de laisser des pans entiers de l'administration sous la gouvernance de sa garde rapprochée, je ne suis pas à l'aise avec mon fichage dans ce pays et j'ai commencé à déserter le moteur de recherche de google et j'essaie de me séparer de chacun de ses services dont Android et Blogger font partie. Ca n'est pas facile tellement qu'on nous a habitué à utiliser ses services sans que nous prenions le recul nécessaire. Pour moi, c'est chose faite mais maintenant, comme dans une cure de désintoxication, je fais ça par paliers. Hier, google, aujourd'hui, facebook et demain twitter et amazon.