Coup de gueule contre le transport à Riga

Alors que les préoccupations de l'adjoint au maire pour les transports semblent être la coupe d'arbres sur son terrain de Jurmala, le plan de circulation de la ville a besoin d'être repensé. Il est très difficile de tourner à gauche à Riga voire impossible. Ce n'est pas les feux tricolores qui manquent mais leur coordination. Cet état de fait entraine un allongement de nombreux itinéraires donc des embouteillages et de la pollution. Mais à part moi, ça ne semble surprendre personne. Ce doit être par peur du communisme. La logique doit être : si on leur interdit de tourner à gauche, ils ne penserons pas à voter à gauche...
Quand on décide de s'affranchir de la voiture pour circuler, on est vite troublé par le système de transport en commun de la ville. Les cartes indiquant les itinéraires possibles sont inexistantes et il est impossible pour un nouvel arrivant de s'orienter dans un système pourtant dense. Enfin, la revue du système de validation des voyages n'a pas laissé la place à un système qui permettrait de payer une seule fois par voyage comme c'est le cas dans la plupart des villes d'Europe. A Riga, il faut avoir trois titres de transports si on doit changer trois fois de bus... Ce qui porte les trajets à 1,20 LVL pour un changement voire 1,80 LVL pour deux changements.
Enfin, les rigois sont les conducteurs les plus agressifs que je connaisse ce qui n'arrange en rien les conditions de circulation en voiture, en bus ou à pied.