Dois-t-on intervenir en Syrie ?
J'entends déjà la clameur de mes amis humanistes qui vont lire que ma réponse est non. Cela dit, j'ai des arguments qui font qu'il est peut-être intéressant de lire la suite avant de suivre le chemin qui est tout tracé par les média. Pour appuyer cette réponse, je n'ai guère que des parallèles à faire avec des cas existants et particulièrement un pour lequel je m'étais déjà senti exclu de ma communauté d'amis partisans de la démocratie au prix du sang. Le premier cas que je citerais dans cet argumentaire est celui d'un voisin de la Syrie puisqu'il n'y a qu'a descendre l'Euphrate depuis le lac Al-Assad pour arriver à Bagdad. Les irakiens payent le prix fort de la détermination occidentale à vouloir les sauver puisqu'ils sont plus d'un million à être morts depuis la chute de régime de Saddam Hussein et l'arrivée de la paix (cent quarante encore aujourd'hui). C'est à peu près le nombre de morts des huit ans de guerre qui ont