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Arrêtons les données brutes et la psychose

Un article dans le British Medical Journal se basant sur des statistiques chinoises laisse entendre que près de 80% des cas de COVID-19 sont asymptomatiques. L'article dit que le virus est partout et que sa propagation n'est pas près de cesser et que continuer à confiner les gens ne mènera qu'au marasme économique. Le côté médical ou économique mis à part, c'est le côté statistique qui m'intéresse. Cet article laisse donc entendre qu'on pourrait diviser le taux de mortalité par 5 si on faisait des vraies statistiques et qu'on arrêtait de fournir les données brutes du nombre de morts (elles sont très rarement rapportées en pourcentage). Est-ce qu'un taux de mortalité divisé par 5 justifierait un confinement aussi radical ? Ce qui me choque depuis le début de la couverture de cette psychose collective est la propension à donner des chiffres bruts qui ne veulent rien dire. Il y aura moins de morts au Vatican qu'en Italie même si les deux

Black Mirror, bateau de Thésée et immortalité numérique

Si vous n'avez pas vu Black Mirror et que vous souhaitez voir la série, vous pouvez arrêter ici et revenir plus tard. Si vous n'avez pas prévu de voir cette superbe série ou si vous l'avez déjà vue, c'est pour vous. Même si mon but n'est pas de spoiler, juste en rapportant certains épisodes à la notion d'immortalité numérique, je vais vous enlever la surprise. Qu'est-ce que l'immortalité numérique/virtuelle ? Comment y accéder ? Pour faire simple, l'immortalité numérique ou virtuelle est un concept qui se base sur la possibilité de transférer la personnalité dans un support numérique. Cela peut se faire en enregistrant l'ensemble des conversation d'une personne et en la stockant dans une mémoire pour lui permettre de continuer d'exister. Techniquement, il n'est pas difficile de nos jours de stocker l'ensemble des interactions d'une vie. Les capacités de stockage sont telles qu'elles permettent d'avoir toutes les

Du tout voiture au tout vélo en quelques semaines

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Devant la colère des gens en gilet jaune qui affirment qu'il n'existe pas d'alternatives à leur mode de vie tout voiture, j'aimerais partager mon expérience. Un changement ne s'improvise pas mais il est peut-être temps d'adapter nos modes de vie à ce qu'est capable de produire et d'absorber la planète. Lors de notre choix pour déménager, nous avons étudié la possibilité de vivre à la campagne et d'utiliser la voiture comme dans notre vie d'avant. Voici mon gilet jaune, made in B'Twin. J'ai amorti l'ensemble des équipements pour ma vie en vélo en trois mois de carburant. Notre vie avant Nous vivions dans un petit village de montagne qui avait ses avantages au niveau du cadre de vie, de la possibilité de faire un jardin et du prix au mètre carré. Cependant, cela voulait dire de prendre la voiture au moins deux fois par jour pour aller à l'école puisqu'en Lozère, il est interdit de choisir l'école la plus proche si ell

Notre vie à Liepaja

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Que faire à la ville avec un enfant de la campagne ? C'est cette question que nous nous posions en réfléchissant à la possibilité de déménager à Liepaja ou à Riga. Le fait est que la ville de notre choix offre de nombreuses possibilités pour les enfants. Cela commence par un immense parc en bord de mer où se trouve une aire de jeux parmi les plus grandes que je connaisse. Il y a une partie pour les touts-petits, une pour les plus grands, une pour les encore plus grands et enfin, un skatepark et des éléments pour la gymnastique et le fitness pour les adolescents et les adultes. Si bien qu'il est tout à fait possible de s'occuper avec quelques exercices pendant que notre fils fait du toboggan ou de la tyrolienne. Même si soyons honnêtes, ça ne m'est arrivé qu'une seule fois. Dans la ville, il y a un petit parc aquatique dans la piscine municipale qui contient trois jacuzzi et trois sauna ainsi qu'une piscine circulaire avec du courant comme dans une rivière.

Comment est votre automne ?

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L 'automne est arrivé à peu près en même temps que l'anniversaire de notre fils et si les jours de pluie sont nombreux, les jours de soleil semblent prendre le dessus. Avec un temps aussi beau, on profite encore de la mer et du vélo. D epuis que nous vivons à Liepaja, la voiture reste garée la plupart du temps et notre moyen de locomotion privilégié est le vélo. Je me rends le matin au travail par ce moyen et notre fils va également à l'école maternelle en vélo. Lui qui voulait tant le faire à l'époque où nous vivions à Montjezieu mais qui ne le pouvait pas à cause du dénivelé est maintenant aux anges. C'est tellement devenu une routine que nous n'hésitons pas à parcourir de longues distances comme un dimanche ensoleillé lors duquel nous sommes allés jusqu'à Bernati pour profiter d'un brunch à la campagne. Un peu plus de 30 kilomètres aller et retour et notre fils était souvent loin devant. Nous en avons ramené de bons souvenirs et quelques photos

Résumé des épisodes précédents

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Nous voilà de retour en Courlande depuis quelques mois déjà mais avant de parler du présent, nous allons faire un petit tour vers le passé. Si vous avez lu ce blog avec l’assiduité que j'attends de vous, vous savez que nous avons vivions en France depuis 2011 et que nous avons un peu voyagé. Le voyage est sans doute une des constantes de notre couple (et maintenant de notre famille), à défaut d'un logement fixe. Si vous me connaissez dans la vraie vie, vous savez aussi que mon travail me permet de ne pas être fixé à un endroit et que la mobilité est autant un atout qu'un besoin pour moi. Pendant notre passage en France, nous avons vécu à différents endroits qui nous ont énormément plu (Le Vigan), plu (Canilhac ou Montjezieu) ou moins plu (Cavaillon). La richesse des paysages et la sympathie des gens a souvent joué un rôle dans l’appréciation du lieu (je dis ça parce que je me doute que tu me lis toujours)... Il y a un an, plus ou moins jour pour jour, nous sommes venu

Facebook, tu l'aimes ou tu le quittes

Je vais revenir brièvement sur les raisons qui m'ont poussé un jour d'août 2007 à créer un compte sur ce qui allait devenir la plus grande plateforme d'échange au monde. Je suis alors depuis presque deux ans en Lettonie et mes amis sont disséminés à travers l'Europe voire la planète. Ce réseau me permet justement d'entretenir le mien.