Arrêtons les données brutes et la psychose
Un article dans le British Medical Journal
se basant sur des statistiques chinoises laisse entendre que près de
80% des cas de COVID-19 sont asymptomatiques. L'article dit que le virus
est partout et que sa propagation n'est pas près de cesser et que
continuer à confiner les gens ne mènera qu'au marasme économique.
Le côté médical ou économique mis à part, c'est le côté statistique qui m'intéresse. Cet article laisse donc entendre qu'on pourrait diviser le taux de mortalité par 5 si on faisait des vraies statistiques et qu'on arrêtait de fournir les données brutes du nombre de morts (elles sont très rarement rapportées en pourcentage). Est-ce qu'un taux de mortalité divisé par 5 justifierait un confinement aussi radical ?
Ce qui me choque depuis le début de la couverture de cette psychose collective est la propension à donner des chiffres bruts qui ne veulent rien dire. Il y aura moins de morts au Vatican qu'en Italie même si les deux états sont liés et même si le premier organisait des partouzes géantes (ce qu'il ne ferait pas car c'est contre ses principes). Quand on veut faire des vraies statistiques, on rapporte sur 100, 1000, 100000 pour pouvoir comparer ce qui est comparable. Et quand on veut calculer un taux de mortalité, on fait comme l'Allemagne, on teste tous les gens qui ont potentiellement choppé le virus. Ca permet une réponse avant l'apparition de symptômes sévères et des calculs un peu plus proches de la réalité. Pour rappel, 1,5 millions de cas, ça fait 0.02% de la population. L'Italie qui est un des pays les plus touchés a 0.2% de sa population malade. Même le nombre de morts est largement inférieur à ce que tue la pollution chaque année dans ce pays (sans compter les vagues de chaleur). De suite, ça fait moins peur !
La population à risque est identifiée. Il faut la protéger mais était-il vraiment nécessaire de faire porter l'effort sur les générations futures ? L'isolation est difficile à vivre pour les enfants, le décrochage scolaire bat des records, la situation est plus qu'anxiogène pour des enfants qui n'ont pas la même notion du temps... Je ne mets pas la crise qui va suivre car, pour moi, ça fait des mois qu'elle est inéluctable. Les crises économiques sont les éléments nécessaires d'une croissance illimitée dans un monde fini. Comme pour l'inaction face à l'urgence climatique, ce sont les générations à venir qui payent.
Cela dit, j'espère que cette crise va entraîner une prise de conscience vis-à-vis de la vacuité de la surconsommation et de la hiérarchie en entreprise. De même, j'espère que le choc pétrolier qui est prévu par nombre d'économistes va nous faire revoir nos façons de nous déplacer et pourquoi nous le faisons. J'espère aussi qu'on va comprendre que la santé publique ne peut pas se permettre d'exclure les plus pauvres ou les clandestins car contrairement à certains abrutis capitalistes et/ou racistes, les virus et autres bactéries ne sont pas racistes et ne font, la plupart du temps, pas de sélection de classes.
Certains me diront : "oui mais les politiques ont dit..." et je répondrais que hormis le fait qu'un homme politique est aussi con que vous ou moi avant d'être élu et le reste après, il n'est pas toujours médecin. D'autres me répondront que justement les médecins disent : "oui, c'est la pire crise sanitaire de tous les temps". Les médecins n'ont pas connu la grippe espagnole ou la peste qui ont du être nettement plus violentes. Par ailleurs, j'aime à rappeler qu'un urgentiste de Cavaillon m'a prescrit un anti-coagulant pour l'inflammation d'un nerf et une doctoresse de la Canourgue, anti-paludique pour trois mois alors que la posologie indiquait clairement que le traitement devait être limité à 10 jours. Les médecins sont des humains et les humains peuvent avoir peur et/ou se tromper. Vous êtes entièrement libres de penser que je suis con. Jusqu'à présent, j'ai le droit d'exprimer mon opinion aussi impopulaire soit elle dans ce climat de paranoïa et de psychose.
Restez chez vous quand même et ayez peur de tous vos amis et de votre famille, ça fait quand même baisser la pollution...
Le côté médical ou économique mis à part, c'est le côté statistique qui m'intéresse. Cet article laisse donc entendre qu'on pourrait diviser le taux de mortalité par 5 si on faisait des vraies statistiques et qu'on arrêtait de fournir les données brutes du nombre de morts (elles sont très rarement rapportées en pourcentage). Est-ce qu'un taux de mortalité divisé par 5 justifierait un confinement aussi radical ?
Ce qui me choque depuis le début de la couverture de cette psychose collective est la propension à donner des chiffres bruts qui ne veulent rien dire. Il y aura moins de morts au Vatican qu'en Italie même si les deux états sont liés et même si le premier organisait des partouzes géantes (ce qu'il ne ferait pas car c'est contre ses principes). Quand on veut faire des vraies statistiques, on rapporte sur 100, 1000, 100000 pour pouvoir comparer ce qui est comparable. Et quand on veut calculer un taux de mortalité, on fait comme l'Allemagne, on teste tous les gens qui ont potentiellement choppé le virus. Ca permet une réponse avant l'apparition de symptômes sévères et des calculs un peu plus proches de la réalité. Pour rappel, 1,5 millions de cas, ça fait 0.02% de la population. L'Italie qui est un des pays les plus touchés a 0.2% de sa population malade. Même le nombre de morts est largement inférieur à ce que tue la pollution chaque année dans ce pays (sans compter les vagues de chaleur). De suite, ça fait moins peur !
La population à risque est identifiée. Il faut la protéger mais était-il vraiment nécessaire de faire porter l'effort sur les générations futures ? L'isolation est difficile à vivre pour les enfants, le décrochage scolaire bat des records, la situation est plus qu'anxiogène pour des enfants qui n'ont pas la même notion du temps... Je ne mets pas la crise qui va suivre car, pour moi, ça fait des mois qu'elle est inéluctable. Les crises économiques sont les éléments nécessaires d'une croissance illimitée dans un monde fini. Comme pour l'inaction face à l'urgence climatique, ce sont les générations à venir qui payent.
Cela dit, j'espère que cette crise va entraîner une prise de conscience vis-à-vis de la vacuité de la surconsommation et de la hiérarchie en entreprise. De même, j'espère que le choc pétrolier qui est prévu par nombre d'économistes va nous faire revoir nos façons de nous déplacer et pourquoi nous le faisons. J'espère aussi qu'on va comprendre que la santé publique ne peut pas se permettre d'exclure les plus pauvres ou les clandestins car contrairement à certains abrutis capitalistes et/ou racistes, les virus et autres bactéries ne sont pas racistes et ne font, la plupart du temps, pas de sélection de classes.
Certains me diront : "oui mais les politiques ont dit..." et je répondrais que hormis le fait qu'un homme politique est aussi con que vous ou moi avant d'être élu et le reste après, il n'est pas toujours médecin. D'autres me répondront que justement les médecins disent : "oui, c'est la pire crise sanitaire de tous les temps". Les médecins n'ont pas connu la grippe espagnole ou la peste qui ont du être nettement plus violentes. Par ailleurs, j'aime à rappeler qu'un urgentiste de Cavaillon m'a prescrit un anti-coagulant pour l'inflammation d'un nerf et une doctoresse de la Canourgue, anti-paludique pour trois mois alors que la posologie indiquait clairement que le traitement devait être limité à 10 jours. Les médecins sont des humains et les humains peuvent avoir peur et/ou se tromper. Vous êtes entièrement libres de penser que je suis con. Jusqu'à présent, j'ai le droit d'exprimer mon opinion aussi impopulaire soit elle dans ce climat de paranoïa et de psychose.
Restez chez vous quand même et ayez peur de tous vos amis et de votre famille, ça fait quand même baisser la pollution...