Comment faire le mur ?
Après la livraison d'une cuve qui va nous permettre d'économiser une grande quantité d'eau potable pour l'arrosage du jardin, j'ai profité de la présence de main d’œuvre gratuite et d'une remorque pour aller dégotter quelques pierres du Causse afin de faire un petit muret qui doit délimiter une partie du terrain que nous n'utilisons pas vraiment pour les loisirs et qui fera un très bon potager. J'avais déjà commencé à l'aménager avec des petits parterres mais là, ça a vraiment pris une autre tournure !
L'avantage de la remorque et de la présence d'une personne supplémentaire, c'est la rapidité à laquelle les travaux avancent (surtout quand la personne est rompue aux petits travaux). Hop ! En deux voyages, nous avions suffisamment de pierres pour construire un petit muret d'une quarantaine de centimètres de haut qui permettra de tenir la terre du petit potager au dessus. Le rendu est des plus agréable malgré la luminosité qui n'était pas excellente pour prendre des photos.
C'est assez amusant de voir que différentes sortes de terres ont été amenées dans ce lieu qui est habité depuis plus d'un millénaire de façon continue et sans doute plus. Une voisine m'expliquait que son jardin contenait quasi exclusivement de la terre noire qui est donc très bonne pour la culture. Si j'avais pensé au départ qu'il s'agissait de terre venue d'ailleurs dans un lieu où la terre est plutôt calcaire et rocailleuse, le directeur de semences du puy que j'ai rencontré dans le cadre de mon travail expliquait que cela venait sans doute d'une culture ancestrale avec un bon usage des fertilisants naturels. Dans le cadre de mes petits travaux d'aménagement, j'ai découvert qu'une partie près de l'escalier extérieur était particulièrement riche en terre noire mais que la partie où nous avons fait le terrassement pour le muret était en partie de la terre rouge qui doit provenir d'un terrassement récent. Ce qui me fait dire ça est que la maison à côté a été retapée il y a une vingtaine d'années et que les travaux du lotissement qui se situe dans la vallée datent de la même époque. Or cette terre riche en oxyde de fer est présente dans les strates sur lesquelles reposent Canilhac mais environ cent mètres plus bas. On en voit donc quand on descend dans la vallée du Lot par le chemin et les constructions en grès rouge sont fréquentes dans la vallée.
L'avantage de la remorque et de la présence d'une personne supplémentaire, c'est la rapidité à laquelle les travaux avancent (surtout quand la personne est rompue aux petits travaux). Hop ! En deux voyages, nous avions suffisamment de pierres pour construire un petit muret d'une quarantaine de centimètres de haut qui permettra de tenir la terre du petit potager au dessus. Le rendu est des plus agréable malgré la luminosité qui n'était pas excellente pour prendre des photos.
Le terrassement fini, on pose les premières pierres |
Hombres trabajando |
Le résultat est à mon goût très sympa est dans le ton des environs |
Le plus difficile est d'agencer les pierres entre elles et on voit sur cette photo que nous ne sommes pas encore au niveau des Incas |
Le chemin qui descend de Canilhac au lot |
Le grès rouge étant plus malléable que le calcaire, j'ai tendance à penser qu'il fut choisi pour cette raison lors de la rénovation de l'église et de la tour. |
Les angles mais aussi une partie de la cheminée ont été refait en grès rouge. |