L'assurance chômage en Lettonie
Ce n'est pas que ça me gène de me lever tôt puisque je m'astreins à des tâches quotidiennes dés le petit matin pour ne pas tomber dans l'ennui du chômage mais il y a des choses dont je pourrais allègrement me passer. Les rendez-vous de l'assurance en font partie.
Je ne suis absolument pas contre un suivi constructif du chômeur qui lui permettrait de se sortir de son état (pour peu qu'il veuille en sortir) mais le rendez-vous auquel j'ai participé était tout sauf constructif. Pendant une heure, une fonctionnaire quinquagénaire nous a débité sur le ton monocorde qui est caractéristique de cette génération d'employés de l'état sensé présenter quelque chose à un public des vérités que tout le monde était déjà sensé savoir puisque nous avions signé le papier comme quoi nous comprenions nos droits et nos devoirs. Cela ne suffisait apparemment pas et ils nous en ont remis une couche en appuyant deux fois sur le fait que l'information était dispensée seulement dans la langue du pays (sans doute au cas où des Thaïlandais auraient le culot de venir demander de l'information en thaï). Finalement, la seule chose que j'ai apprise est que la situation est actuellement, totalement, parfaitement, complètement, véritablement sous contrôle et que nous n'avons aucune crainte à avoir si nous pouvons être absolument à la disposition de notre référent en carrière.
Personnellement, il ne s'est pas encore manifesté en deux mois et j'ai des doutes qu'il le fasse pour me proposer du boulot car j'ai malheureusement pu constater que la salle était pleine et que des gens atteignaient un âge où il est plus difficile de retrouver du travail. Quand je pense que l'argent des charges sociales part à payer ce genre de séminaires, je me dis qu'il serait mieux employé ailleurs. Je n'ai d'ailleurs pas compris si l'intervenante croyait vraiment en l'utilité de sa présentation où si elle savait qu'il ne s'agissait là que d'un moyen de flicage.