Vous avez peut-être suivi
les aventures des potirons qui ont grandi dans notre jardin et dont les restes nourrissent aujourd'hui les vers du compost et les tailles n'ont pas été les mêmes pour ceux que j'avais planté en pot par rapport à ce que j'avais planté en pleine terre. D'autre part, ce qui étaient en pleine terre avaient beaucoup d'espace pour se développer en étendant les nombreuses feuilles bien au sud alors que ceux en pot devaient pousser contre un mur et l'été n'ayant pas été formidable au niveau soleil, j'ai tout de même l'impression qu'ils en ont manqué. Ceux qui ont profité pleinement des épisodes de soleil et de pluie sont devenus énormes.
Cependant, c'est bien beau de faire pousser des monstroplantes grâce à aucun engrais mais ce n'est pas tout de les faire pousser, il faut les cuisiner. Je me suis donc attaqué, au sens propre comme au figuré, aux potirons. Pour ce faire, je me suis armé d'un couteau pour ouvrir le sommet du potiron. J'ai ensuite retiré les graines et ce qui les entourent pour arriver à la chair. J'ai creusé et creusé pour arriver suffisamment près de la peau pour mon but.
La seconde phase consistait à débiter et mixer un bout de porc que nous avions encore du demi-cochon que nous avions acheté et préparé au mois de janvier. Ensuite, une cueillette de
persil gelé et un malaxage plus tard, le tout était à feu doux pour dégorger dans une poêle. Une fois le mélange réduit de moitié, je pouvais farcir mon potiron et le mettre dans le four à 160°C. Je sais déjà que c'est la dernière fois que je prépare un potiron de la sorte cette année au regard de la taille de ceux qu'il me reste. Ou alors, il faudra que nous le préparions dans le four du village avec plusieurs invités car sur une petite citrouille comme celle-ci, nous n'avons pas été trop de quatre adultes et un bébé pour en profiter. Une fois la citrouille sortie du four, force était de constaté que l'eau était encore bien présente et qu'il aurait fallu : soit creuser un peu plus, soit faire dégorger le reste de la citrouille avant de la farcir. C'est noté pour la prochaine fois mais cela ne nous a pas empêché de nous régaler et même d'avoir une peu de rab pour préparer avec du riz.
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Une fois la citrouille vaincue |
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L'humidité a fragilisé la peau |
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Ouverte, avec la farce |
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On voit qu'il reste pas mal d'eau |