Ca fait mal à DSK
Un état est un groupe de personnes qui a décidé de vivre sur un territoire en suivant un certain nombre de règles édictées par une assemblée. Quand un état s'immisce dans les affaires d'un autre état, cela s'appelle l'ingérence et l'ingérence est un gros mot dans le langage diplomatique. Des traités peuvent être conclus mais ils n'ont leur légitimité que dans la négociation et non dans la force. C'est ce qu'il est souvent reproché à l'Union Européenne par exemple mais cela me parait caduque du fait que cette dernière légifère dans le souci du bien être du plus grand nombre avec une assemblée élue par le peuple et c'est le cas de beaucoup d'états de droit. Quand une entité demande à un état de voter certaines lois en se servant de la domination physique (diktat de Versailles par exemple) ou de la domination économique, on est également dans un cas d'ingérence.
Durant les années qui suivent l'adhésion de la Lettonie à l'Union Européenne, l'économie locale est en surchauffe à cause de la facilité d'accès au crédit et des investissements étrangers notamment dans l'immobilier mais la bulle va éclater avec la crise dite "des subprimes". D'un coup, l'économie lettonne devient défaillante, les investisseurs étrangers se retirent du marché, les ventes de voitures chutent, les ménages qui s'étaient endettés et qui voient leur salaires diminuer si ce n'est disparaître n'arrivent plus à rembourser les crédits à la consommation pris à des taux proches de l'usure, l'état ne dispose plus des rentrées d'argent auxquelles il s'était habitué. Au secours ! L'Union Européenne et des états voisins en particuliers se portent comme sauveteurs de l'économie lettonne assistés par le FMI. Une aide sera débloquée à condition que vous fassiez bien tout ce que l'on va vous dire de faire. Le gouvernement dit oui et les préconisations arrivent. Il faut diminuer les dépenses et augmenter les recettes. Les dépenses de fonctionnement sont souvent ce qui a été diminué en premier et pour faire de vrai économies d'échelles, tout le monde sait qu'il faut procéder à des licenciement comme ce fut le cas dans nombre d'entreprises. L'état licencie ou diminue les salaires. Ce n'est pas assez il faut augmenter les impôts. Ce n'est pas assez, il faut diminuer les aides aux ménages. Commençons par les retraités !
Les retraités ne se sont pas laissé faire dans leur totalité et la cour constitutionnelle a été saisie. Après des mois de délibération, la cour juge que le gouvernement a agi anticonstitutionnellement et est donc condamné à ne pas appliquer la diminution des retraites comme cela avait été voté et exécuté. Il est même condamné à verser les arriérés pour un montant total de 200 000 000 de lats. L'addition est salée sachant que les préconisations du FMI pour 2010 portaient sur un déficit budgétaire de 600 000 000 de lats pour atteindre 8,5% du PIB avec le paiement de cet arriéré, le déficit monte à 11,3% et cela est sans compter les retraites qui devront être versées à leur niveau antérieur. Magnanime, la cour a laisser jusqu'au 1er mars 2010 à l'état letton pour réfléchir à la solution qui va lui permettre de verse le dû.
Cela étant fait, on peut s'attendre à un coup de fil imminent du FMI pour prendre des nouvelles et à une visite courant janvier pour voir comment les fêtes se sont passées.
Durant les années qui suivent l'adhésion de la Lettonie à l'Union Européenne, l'économie locale est en surchauffe à cause de la facilité d'accès au crédit et des investissements étrangers notamment dans l'immobilier mais la bulle va éclater avec la crise dite "des subprimes". D'un coup, l'économie lettonne devient défaillante, les investisseurs étrangers se retirent du marché, les ventes de voitures chutent, les ménages qui s'étaient endettés et qui voient leur salaires diminuer si ce n'est disparaître n'arrivent plus à rembourser les crédits à la consommation pris à des taux proches de l'usure, l'état ne dispose plus des rentrées d'argent auxquelles il s'était habitué. Au secours ! L'Union Européenne et des états voisins en particuliers se portent comme sauveteurs de l'économie lettonne assistés par le FMI. Une aide sera débloquée à condition que vous fassiez bien tout ce que l'on va vous dire de faire. Le gouvernement dit oui et les préconisations arrivent. Il faut diminuer les dépenses et augmenter les recettes. Les dépenses de fonctionnement sont souvent ce qui a été diminué en premier et pour faire de vrai économies d'échelles, tout le monde sait qu'il faut procéder à des licenciement comme ce fut le cas dans nombre d'entreprises. L'état licencie ou diminue les salaires. Ce n'est pas assez il faut augmenter les impôts. Ce n'est pas assez, il faut diminuer les aides aux ménages. Commençons par les retraités !
Les retraités ne se sont pas laissé faire dans leur totalité et la cour constitutionnelle a été saisie. Après des mois de délibération, la cour juge que le gouvernement a agi anticonstitutionnellement et est donc condamné à ne pas appliquer la diminution des retraites comme cela avait été voté et exécuté. Il est même condamné à verser les arriérés pour un montant total de 200 000 000 de lats. L'addition est salée sachant que les préconisations du FMI pour 2010 portaient sur un déficit budgétaire de 600 000 000 de lats pour atteindre 8,5% du PIB avec le paiement de cet arriéré, le déficit monte à 11,3% et cela est sans compter les retraites qui devront être versées à leur niveau antérieur. Magnanime, la cour a laisser jusqu'au 1er mars 2010 à l'état letton pour réfléchir à la solution qui va lui permettre de verse le dû.
Cela étant fait, on peut s'attendre à un coup de fil imminent du FMI pour prendre des nouvelles et à une visite courant janvier pour voir comment les fêtes se sont passées.