Si le vent d'hiver a soufflé comme un marin dans une corne de brume quand son radeau fait naufrage, c'est qu'il sent peut-être le sien. Comment ? me direz-vous les yeux ébahis par cette phrase qui n'a pas de sens quand on sait que les températures négatives s'enchaînent nuit après nuit et jour après jour pour les plus hauts en altitude ou en latitude d'entre vous.
Et pourtant, le printemps semble s'approcher plus vite que ce qu'on le croit. Premièrement, il y a les oiseaux qui chantonnent à tue-tête alors que cela faisait déjà quelques mois qu'on ne les entendait plus trop, pressés qu'ils étaient à garder leurs réserves d'énergie pour glaner quelques nourriture de-ci, de-là. Deuxièmement, les bourgeons gonflent sur les arbres. Ce qui n'était hier qu'un minuscule pédoncule cherche à prendre des proportions plus à même de donner les fleurs, feuilles et fruits qui ne tarderons pas d'assurer la survie de l'espèce.
Alors oui, la neige et la glace recouvrent les chemins et les champs, oui les températures ne poussent pas toujours à mettre le nez dehors, oui le feu est allumé et nous avons fait venir un peu plus de carburants mais, tout de même, il y a quelque chose dans l'air.
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A vos marques, prêts... |
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La mousse reste verte même sous une couche de neige |
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Un champ enneigé, des arbres dénudés et un ciel magnifiquement bleu |
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Un petit chemin qui ne paie pas de mine au départ mais que je ne me verrai pas prendre en cette saison |
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Un renard tellement pas appeuré qu'en m'approchant j'ai cru que c'était une branche. Il a fallu que je fasse vraiment du bruit pour le faire réagir. |
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Des choses à revoir sur l'exposition longue mais les préceptes sont là. |