Si l'été a été pourri, on peut dire que l'hiver ne se passe pas trop mal puisque malgré le manque de neige à Noël, la météo est en train de se rattraper. Voilà quelques jours que nous sommes sous la neige et nous avons même eu une journée de soleil pour admirer la splendeur blanche qui recouvre les environs. Nous en avons bien sûr profité pour prendre quelques clichés qui ne reflètent souvent qu'à moitié la beauté de la nature qui nous entoure.
La pollution atmosphérique semble loin mais la pollution sonore nous frappe presque autant qu'en ville. Ce n'est pas le ballet incessant des voitures mais l'aboiement continuel d'un chien qui vit attaché au bout de trois mètres de corde en bas de notre maison. Et encore, trois mètres, c'est quand il n'a pas fait vingt fois le tour de son poteau. Plusieurs fois j'ai essayé de dire sur le ton de la rigolade que les aboiements nous dérangeaient mais personne n'en a vraiment fait cas chez eux. J'ai même été demander un peu de calme alors qu'il était 00h30 et que le chien aboyait sans discontinuer depuis près d'une heure mais pour tout accueil, je me suis fait gueuler dessus et menacer de me pourrir la vie et celle du village s'il arrivait quelque chose à l'animal. Du coup, on dira que les relations sont tendues entre eux et nous alors que le village ne compte quelques dizaines d'habitants, ce n'est pas terrible. Cependant, j'ai conscience d'être dans mon bon droit en exigeant que ce chien ne fasse pas plus de bruit que nécessaire. Je pense qu'il devrait recevoir un peu plus d'attention et que peut-être avec celle-ci, il se tairait un peu plus souvent. Je ne les ai jamais vu le prendre en ballade, rarement jouer avec ou même le détacher pour qu'il puisse de dégourdir les pattes. Je ne sais pas où commence la cruauté envers les animaux mais si j'avoue l'avoir effrayé en lui lançant des petits objets, à mon avis, attacher un chien dehors 365 jours par an et 24h par jour, ça relève un peu de la cruauté. Quand je pense que la fille de la famille à qui appartient ce chien et des amis à elle m'ont écrit un courrier où j'étais un "fou" qui n'aimait pas les animaux, ça me fait un peu sourire. Le courrier était anonyme mais comptes tenus du contenu, je ne me fais pas d'idée sur sa provenance. Je crois que c'est justement parce que j'aime les animaux que je n'en ai pas tant que je ne peux pas leur permettre de s'épanouir ou au moins de vivre dans un peu plus de 20m² que lui accorde la corde à laquelle il est attaché.
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Canilhac sous la neige au détour d'un chemin |
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Des congères avaient commencé de se former |
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Canilhac sous la neige avec les contreforts de l'Aubrac |
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Le coucher de soleil en rentrant du travail |