En Lettonie, le pain est nationaliste
Ne voyez pas dans ce titre un nouveau jeu de mots pourri, ce serait vous méprendre sur la teneur de ce message. La chose qui me fait dire ça c'est le nouveau procédé publicitaire qui tend à faire du protectionnisme une solution à la crise qui touche le pays. La boulangerie industrielle "Dinella" basée à Daugavpils a mis en exergue que la société appartient totalement en capital à des Lettons. Je ne suis pas contre la consommation au niveau du marché local et aurait même tendance à l'encourager. Ce qui me surprend dans ce cas précis n'est pas que ce soit du pain fabriqué en Lettonie mais que la société affirme que son capital appartient totalement au Lettons. Pourtant, il ne faut pas aller très loin pour trouver les preuves du contraire. Sur le site de zini labak (connais mieux), on trouve ces informations au sujet de Dinella et que voit-on ? L'historique des crédits de la société et en regardant baltrisk, on apprend qu'elle a eu un contact avec cette société. La société baltrisk appartient à une compagnie allemande qui s'appelle IGK group. La publicité est donc mensongère puisqu'on se doute que les sous injecté ne sont pas 100% lettons. D'autre part, ça veut dire quoi que le capital appartient à des lettons ? Que des riches propriétaires ne vivant peut-être pas en Lettonie accumulent du capital pour lequel ils ne payent pas d'impôts ? Enfin, dans une économie globale, peut-on sereinement penser que l'ensemble des ingrédients utilisé dans la conception du pain est acheté sur le marché local ? La Lettonie ne produit pas un seul gramme de sel.
J'espère que la 4ATA va bientôt publier les salaires des dirigeants de cette "Maiznica" pour pouvoir comparer avec ceux de leurs employés et voir si ces dirigeants qui ont tant à cœur de servir la Lettonie ont baissé leurs émoluments pour ne pas avoir à licencier des ouvriers ou participer à l'effort général de baisse du pouvoir d'achat
J'espère que la 4ATA va bientôt publier les salaires des dirigeants de cette "Maiznica" pour pouvoir comparer avec ceux de leurs employés et voir si ces dirigeants qui ont tant à cœur de servir la Lettonie ont baissé leurs émoluments pour ne pas avoir à licencier des ouvriers ou participer à l'effort général de baisse du pouvoir d'achat